Le jardin a figuré comme un motif récurrent dans la pratique d’Ebony G. Patterson. Pour son exposition CAM,whenwhen the cuts eruptthethe garden ringsand and the warning is a wailing she, elle juxtapose deux nouvelles œuvres: une installation immersive dans la Galerie Avant et un collage de papier multicouche monumental s’étendant du mur du projet de 60 pieds de long de CAM. Les nouvelles œuvres représentent l’expansion de Patterson dans une nouvelle phase de sa pratique, émergeant de la fondation de ses précédentes constructions sur le thème des jardins. Le jardin sert de symbole « postcolonial » d’un passé jamais complètement enterré et à peine visible. Ses jardins immersifs naissent d’un enchevêtrement complexe de race, de genre, de classe et de violence. » La beauté, pour moi, est un outil de séduction, dit l’artiste, un piège. »La coexistence de la beauté et de l’horreur dans les environnements de Patterson est parallèle à la vie végétale abondante qu’elle évoque à travers un excès de matériaux embellis. L’artiste titre la pièce murale de son projet,andet la rosée fissure la terre, en cinq actes de lamentationbetweenentre les coupuresbeneathsous les feuillesbelow sous le sol…. Pour construire l’œuvre, Patterson déchire et déchire le papier à la main, endommageant le matériau dans le processus de création de nouvelles formes, parallèlement à l’acte de jardinage lorsque des êtres vivants sont déchiquetés, déchirés et coupés. Ses jardins ne sont jamais loin des notions de violence, de mémorial, de sang et de larmes.
Ébène G. Patterson: whenquand les coupures éclatentthele jardin sonneand et l’avertissement est un lamentation is est organisé pour le Musée d’Art Contemporain de Saint-Louis par Wassan Al-Khudhairi, conservateur en chef.
L’exposition visite l’Institut d’Art Contemporain de San José (20 mars – 5 septembre 2021).
Ebony G. Patterson (née en 1981 à Kingston, en Jamaïque; vit et travaille à Kingston et Chicago, IL) a reçu le prestigieux Prix d’art contemporain Stone & DeGuire de son alma mater, l’Université de Washington à St. Louis, en 2018. Les expositions personnelles et les projets de Patterson ont été présentés à de nombreux États-Unis. des institutions telles que le Musée d’art de Baltimore (2019) et le Studio Museum de Harlem (2016). Son exposition itinérante – alors que la rosée est toujours sur les roses – a été créée au Pérez Art Museum Miami (2018-19); s’est rendue au Speed Art Museum, Louisville, KY (2019); et ouvre le 27 février 2020 au Nasher Museum of Art, Université Duke, Durham, Caroline du Nord. Les expositions à venir incluent des biennales à Liverpool et Athènes, et sa première exposition européenne solo au Kunsthal Aarhus au Danemark, le tout en 2020. Patterson a reçu une bourse d’artistes des États-Unis en 2018 et est l’artiste résident du Centre Joan Mitchell à la Nouvelle-Orléans à l’automne 2020. Avant d’obtenir sa maîtrise en beaux-arts à la Sam Fox School of Design and Visual Arts de l’Université de Washington à St. Louis (2006), Patterson a fréquenté le Edna Manley College, à Kingston, en Jamaïque, où elle a obtenu un baccalauréat en peinture (2004).