Drainage du Canada

Avec moins de 1 % de la population mondiale, le Canada possède environ un septième de l’approvisionnement mondial en eau douce accessible. Une grande partie de cette eau est stockée dans des lacs et des terres humides qui couvrent environ un cinquième de la superficie totale du Canada. Les Grands Lacs — la plus grande surface d’eau douce au monde — sont partagés avec les États-Unis et font partie de la frontière internationale. Parmi les autres grands lacs, mentionnons les Grands lacs de l’Ours et des Esclaves dans les Territoires du Nord-Ouest et les lacs Manitoba et Winnipeg au Manitoba. Environ les trois quarts de la superficie du Canada sont drainés par des rivières qui se jettent dans l’océan Arctique et les baies d’Hudson et James. Le bassin hydrographique de l’Arctique est dominé par le fleuve Mackenzie, le plus long fleuve du Canada, qui coule sur 2 635 milles (4 241 km) de sa source à son embouchure. Avec ses nombreux affluents, il draine 690 000 milles carrés (1 800 000 km carrés). Le Saint-Laurent est le plus grand fleuve qui se jette dans l’océan Atlantique. Son bassin hydrographique comprend les Grands Lacs, formant une voie navigable intérieure s’étendant sur quelque 2 340 milles (3 765 km) au cœur du continent. Le plus long fleuve drainant le Pacifique qui se trouve entièrement au Canada est le Fraser. Les rivières Yukon et Columbia, qui prennent toutes deux leur source au Canada, se jettent également dans le Pacifique, mais elles le font par les États-Unis (Alaska et État de Washington, respectivement).

 La rivière Coppermine, dans le nord du Canada, traverse la région de Barren Grounds entre le Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest.
La rivière Coppermine, dans le nord du Canada, traverse la région de Barren Grounds entre le Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest.

Ted Grant — ONF / Archives nationales du Canada

L’utilité des rivières canadiennes est limitée par deux facteurs : beaucoup traversent la partie nord du pays, qui est peu peuplée, et la plupart d’entre elles sont gelées en hiver. Dans les régions densément peuplées, la pollution a encore réduit l’utilité de l’eau. Presque toutes les rivières canadiennes sont caractérisées par des rapides et des chutes, dont beaucoup ont été développées pour l’hydroélectricité.

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