La série est le processus de pensée le plus fort de Ruskin. Il se délectait d’enchaîner une série potentiellement infinie d’associations sur un fil « imaginaire » et prenait un grand plaisir à la broderie, à la complexité de l’involution, aux errances labyrinthiques de l’indice, continuellement perdu, continuellement récupéré. . .’
‘C’était un personnage d’une grande fascination et complexité. . . faite de contradictions :
intelligence et bêtise ; puritanisme et sensualité raffinée; égoïsme et générosité extrême. . . Le drame central de sa vie, celui de l’esthète choyé qui prend peu à peu conscience de l’injustice sociale et sacrifie ainsi sa réputation, sa richesse et finalement sa santé mentale, est aussi émouvant que tout dans la fiction. . . Nous devrions lire Ruskin pour la qualité même de son esprit. . . son refus de considérer toute faculté humaine isolément.’
Vues contemporaines de Ruskin
‘Ruskin était l’un des hommes les plus remarquables, non seulement de l’Angleterre et de notre époque, mais de tous les pays et de tous les temps. Il était l’un de ces rares hommes qui pensent avec leur cœur, et ainsi il a pensé et dit
non seulement ce qu’il avait lui-même vu et ressenti, mais ce que tout le monde pensera et dira à l’avenir.’
‘ Il m’enseignera, car n’est-ce pas lui aussi, dans une certaine mesure, la vérité?’
‘ Les livres de Ruskin sont. . . une sorte de révélation.’
‘ Jusqu’à ce dernier m’a capturé et m’a fait changer de vie.’
‘ Il ne se passe rien parmi nous d’aussi remarquable pour moi que ces éclairs féroces que Ruskin déverse copieusement et désespérément dans le monde noir de l’anarchie tout autour de lui. Aucun autre homme en Angleterre que je rencontre n’a en lui la rage divine contre l’iniquité, la fausseté& la bassesse que Ruskin a, et que tout homme devrait avoir.’