Bénazépril – Les preuves d’utilisation dans les maladies rénales
Ralentir l’avancement de la maladie et prolonger la durée de vie
(2006) Mizutani H, Koyama H, et al. Evaluation de l’efficacité clinique du bénazépril dans le traitement de l’insuffisance rénale chronique chez le chat. Il s’agit d’un essai clinique prospectif, randomisé et contrôlé par placebo d’une durée de 6 mois. « Ces résultats suggèrent un potentiel de bénazépril pour retarder la progression de la maladie, prolonger le temps de survie, ou les deux chez les chats atteints d’insuffisance rénale chronique. Un bénéfice statistiquement significatif du bénazépril sur l’évaluation de l’efficacité globale par le vétérinaire et une tendance non significative à une amélioration de la qualité de vie avec le bénazépril ont été observés. Ces résultats suggèrent une amélioration du bien-être ou de la qualité de vie des chats traités au bénazépril. Les mécanismes d’action possibles pour ces effets sont une hypertension systémique réduite ou une amélioration de l’appétit avec le bénazépril. »
Appétit sûr et accru
(2006) King JN, Gunn-Moore DA, et al. Tolérance et efficacité du bénazépril chez les chats atteints d’insuffisance rénale chronique constatées « Le bénazépril est bien toléré … et les chats traités par bénazépril avaient un meilleur appétit que ceux traités par un placebo. »
Prolonger la vie et la fonction rénale
(2009) Chew DJ & DiBartola SP Actes de la Conférence vétérinaire d’Europe du Sud & États du Congreso Nacional » Inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (ECA) (p.ex. énalapril, bénazépril) peuvent avoir des effets protecteurs chez les patients atteints d’insuffisance rénale chronique en raison de leur capacité à bloquer les effets indésirables de l’angiotensine II. L’inhibition de l’ECA réduit la pression hydraulique capillaire glomérulaire en diminuant la résistance artériolaire postglomérulaire. La protéinurie est diminuée secondaire à une diminution des forces hydrauliques glomérulaires et le développement de la glomérulosclérose est limité lorsque le trafic de protéines à travers le glomérule est diminué. Les néphrons restants chez les animaux atteints de CRF présentent une hypertension glomérulaire qui peut bénéficier de réductions des forces transglomérulaires. Un avantage potentiel supplémentaire de l’inhibition de l’ECA est un meilleur contrôle de la pression artérielle systémique. Cet effet bénéfique doit être mis en balance avec leur potentiel d’aggravation de l’azotémie, car la pression glomérulaire fournit la force motrice du DFG dans le « super-néphron ». »
Bien toléré dans une population hétérogène de chats
(2017) Lavallee JL, Norsworthy GD, et al. Innocuité du bénazépril chez 400 chats appartenant à des clients azotémiques et 110 chats non azotémiques (2001-2012) « La survie à long terme des chats présentant une augmentation de la créatinine de > 30% par rapport à l’inclusion n’était pas statistiquement différente de la survie de ceux qui n’avaient pas connu ces augmentations, ce qui suggère que cette découverte ne peut pas être une raison d’arrêter le traitement. Le bénazépril semblait être sans danger chez une population hétérogène de chats. »