Crédit-bail fermé

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Le crédit-bail à durée déterminée est un système de contrat régi par la loi aux États-Unis et au Canada. Il permet à une personne d’utiliser un bien pour une durée déterminée et le droit d’acheter ce bien pour la valeur résiduelle convenue à l’expiration du terme.

Les baux à durée déterminée sont appelés ainsi parce qu’ils ont une durée déterminée et que le bailleur et le locataire conviennent dans le contrat de location de la valeur résiduelle du bien loué. Dans la plupart des cas (en particulier dans les baux de vente au détail de véhicules à moteur), le locataire a une option d’achat de la propriété pour la valeur résiduelle convenue à la fin de la durée du bail. Les baux fermés ne sont pas utilisés pour les biens dont la valeur augmente.

Dans la plupart des cas, lorsqu’un bail à durée déterminée est conclu, le bailleur n’est pas déjà propriétaire du bien loué. Le bailleur accepte plutôt d’acheter la propriété pour un certain montant (le « coût capitalisé ») auprès d’un tiers, tel qu’un concessionnaire automobile. Le locataire sera souvent tenu d’offrir de l’argent à l’avance en compensation du coût capitalisé (c’est ce qu’on appelle la « réduction des coûts capitalisés » bien qu’elle soit parfois appelée à tort « acompte »). La différence entre le coût capitalisé (ajusté) et la valeur résiduelle est la composante d’amortissement du coût de location. Outre l’amortissement, le locataire doit également payer au bailleur le coût du financement de l’achat du véhicule, appelé « loyer »; le loyer comprend également le bénéfice du bailleur.

Le coût total de la location peut être payé en une seule somme forfaitaire ou amorti sur la durée de la location avec des paiements périodiques (généralement mensuels).

Les baux à durée déterminée prévoient généralement que le locataire est responsable de l’assurance du bien, de son entretien conformément aux exigences du bailleur et du paiement des taxes ou des droits de licence qui peuvent être imposés au bailleur en tant que propriétaire inscrit. Les baux de véhicules automobiles comprennent généralement une disposition pour déterminer le montant de « l’usure excessive » (ou « l’usure et l’utilisation ») à la fin de la durée du bail, dont le locataire est responsable lors de la restitution du véhicule.

Les baux fermés sont devenus très populaires pour les acheteurs d’automobiles en Amérique du Nord depuis le milieu des années 1980. Les lois de protection dans la plupart des États permettent aux bailleurs d’éviter toute responsabilité légale pour les actions de leurs locataires, ce qui a permis aux constructeurs automobiles d’offrir des baux directement aux consommateurs sans craindre une responsabilité « profonde » pour les blessures résultant d’un accident. Dans les États qui imposent une taxe d’utilisation sur les véhicules, les locataires n’ont besoin que de payer une taxe sur le montant de leur paiement de location, et non sur la valeur totale de leur véhicule au moment de l’achat. Enfin, et de manière plus significative, étant donné que les locataires ne paient que l’amortissement et le financement, et non la totalité du coût de détail du véhicule, les paiements peuvent être nettement inférieurs à ceux du financement par prêt. Cela permet aux consommateurs de raccourcir considérablement leur cycle d’achat, ce qui augmente les ventes de véhicules neufs, ce qui donne aux constructeurs automobiles des raisons de mettre l’accent sur les programmes de location dans leur marketing.

Les baux fermés ne sont pas toujours le meilleur choix pour les consommateurs. Les sociétés de financement qui offrent des baux de voitures de consommation exigent souvent que les preneurs détiennent des polices d’assurance plus coûteuses que ce qui serait nécessaire autrement. Les constructeurs automobiles considèrent souvent le leasing comme un outil de vente et gonflent artificiellement la valeur résiduelle de fin de bail; cela peut rendre l’exercice de l’option d’achat à la fin d’un bail plus coûteux que le simple financement du véhicule à plus long terme dans un premier temps. Enfin, en raison des risques financiers accrus encourus par le bailleur, une qualité de crédit plus élevée est généralement requise pour conclure un bail que pour acheter un véhicule.

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