Gabrielle-Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise du Châtelet

Gabrielle-Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise du Châtelet, (born Dec. 17, 1706, Paris, France—died Sept. 10, 1749, Lunéville), French mathematician and physicist who was the mistress of Voltaire.

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Elle se marie à 19 ans avec le marquis Florent du Châtelet, gouverneur de Semur-en-Auxois, avec qui elle a trois enfants. Le marquis se lance alors dans une carrière militaire et ne voit par la suite sa femme que rarement. Mme du Châtelet revient à Paris et à sa vie sociale éblouissante en 1730 et a plusieurs amants avant d’entrer dans une liaison et une alliance intellectuelle avec Voltaire en 1733. Elle réussit à sortir l’intempestif Voltaire de nombreuses difficultés personnelles et politiques, comme celles qui suivirent la publication de ses Lettres philosophiques en 1734. Pour éviter un mandat d’arrêt, Voltaire quitte Paris en juin de la même année, se réfugiant dans le château de Mme du Châtelet à Cirey en Champagne. Dans ce havre, ils ont poursuivi leurs écrits et leurs discussions philosophiques et scientifiques. En 1738, Mme du Châtelet et Voltaire concoururent indépendamment pour un prix offert par l’Académie des sciences pour un essai sur la nature du feu. Bien que le prix ait été remporté par le mathématicien allemand Leonhard Euler, la Thèse de Mme du Châtelet sur la nature et la propagation du feu a été publiée en 1744 aux frais de l’Académie. Elle a écrit plusieurs autres traités scientifiques et de nombreux ouvrages publiés à titre posthume sur la philosophie et la religion.

Voltaire et Mme du Châtelet ont continué à vivre ensemble même après qu’elle eut entamé une liaison avec le poète Jean-François de Saint-Lambert ; et lorsqu’elle mourut en couches à la cour de Stanislas Leszczyński, duc de Lorraine, ces hommes et son mari étaient avec elle. De 1745 jusqu’à sa mort, elle avait travaillé sans cesse à la traduction des Principia Mathematica de Sir Isaac Newton. Il a été publié en partie, avec une préface de Voltaire et sous la direction du mathématicien français Alexis-Claude Clairaut, en 1756. L’œuvre entière parut en 1759 et fut pendant de nombreuses années la seule traduction française des Principia.

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